Jeudi 23 Janvier 2025
Où placer mon argent en 2025 ?
Il est assez rassurant de constater que les méthodes d'investissement les plus fiables restent, même en 2025, celles qu'utilisaient déjà nos parents il y a plusieurs dizaines d’années.
Et ce n’est pas Le Tabou des Sous qui le dit… mais l’histoire de l'épargne en France, qui commence dès le XVIIe siècle !
Et c’est avant tout une histoire humaine.
Le premier moyen d’épargner prend racine en 1688 au sein du commerce maritime, dans le café d’Edward Lloyd à Londres (il a aujourd’hui donné son nom à une banque).
Ce café, situé sur Tower Street, est devenu un lieu de rencontre crucial pour les marchands, les armateurs et les marins. C'est là qu'est né le concept moderne de l'assurance maritime… qui a ensuite influencé le développement de l'assurance-vie.
L’assurance-vie, qu’on appelait à cette époque “l’assurance-décès”, était d’ailleurs considérée comme “réprouvée et contre les bonnes mœurs”, faisant souhaiter la mort de celui sur qui on la prend.
Voici comment cela fonctionnait :
- Les marchands et armateurs se réunissaient au café de Lloyd pour discuter des voyages maritimes à venir.
- Ils évaluaient les risques liés à chaque voyage (conditions météorologiques, pirates, routes commerciales, etc…).
- Les investisseurs présents acceptaient de prendre en charge une partie du risque en échange d'une prime.
- Si le navire arrivait à bon port, ils empochaient un profit. S'il était perdu, ils devaient payer leur part des pertes.
Elle voit le jour définitivement en 1818. Et elle gagnera progressivement la place de placement préféré des Français, encore valable aujourd’hui (notamment grâce à ses avantages fiscaux).
Plus de 170 ans plus tard, c’est le PEA qui naît de la volonté de Pierre Bérégovoy de faire de la France une nation d’actionnaires.
C’est donc dans la France des années 1990 qu’apparaîtra PEA (le Plan d’Épargne en Actions). Il permettra à des millions de Français de mettre un pied dans le monde de la Bourse, jadis réservé à une élite !
Quant à l'immobilier, c'est l'histoire d'une passion française qui ne s'est jamais démentie (malgré quelques fluctuations).
Des premiers investisseurs bourgeois du XIXe siècle à 25% des ménages aujourd’hui, la pierre est restée ce refuge qui fait briller les yeux et rêver d'indépendance financière.
Ces 3 piliers historiques de l'investissement témoignent de nos peurs, de nos espoirs, de notre rapport à l'argent et à l'avenir.
Nos arrières grands-parents, nos grands-parents et nos parents avaient compris, chacun à leur manière, que la patience et la diversification étaient les clés d'un patrimoine solide.
Et aujourd'hui, leurs histoires nous rappellent que l'investissement n'est pas qu'une question de chiffres !
C'est avant tout une aventure humaine, faite de choix, de persévérance et parfois même de courage. Une aventure dans laquelle chacun peut se lancer, à condition d'en comprendre les règles et d'accepter d'écrire sa propre histoire.
Et si nos parents ont pu le faire (alors même que le Tabou des Sous n’existait pas !), rien ne nous empêche de suivre leurs pas…
Les 3 manières historiques d’investir son argent
Depuis 40 ans, ces 3 manières d’investir restent les préférées des Français :
- L’assurance-vie ;
- Le PEA ;
- Et l’immobilier.
Depuis 40 ans, ce sont donc les chemins qu’ont empruntés les générations qui nous précèdent. Et en 2025, on pourrait se demander s’il ne serait pas de bon ton de leur faire confiance une année encore…
1. L’assurance-vie : un investissement rassurant.
L’assurance-vie a bien évolué depuis ses prémices au XVIIe siècle parmi les négociants maritimes.
Ce n’est d’ailleurs même plus une “assurance-décès ! Depuis les années 1960, elle est utilisée par nos grands-parents et nos parents pour sa souplesse et ses avantages fiscaux qui n’ont cessé d’évoluer pour s’améliorer.
Au cours de ces 60 dernières années, les avantages fiscaux ne font qu’augmenter, et les supports d’investissements se diversifient de plus en plus (actions, obligations, ETF, fonds euros, …).
Il y a aussi la possibilité de transmettre un héritage conséquent sans tracas administratifs. Et ça, pour nos parents, c’était un vrai plus : assurer la sécurité de leurs enfants était quelque chose de rassurant. En effet, l'assurance-vie est un placement qui ne rentre pas dans la succession… et qui bénéfice de très gros abattements fiscaux.
Autrement dit, on peut voir l’assurance-vie d’aujourd’hui comme une tirelire géante où l'on peut piocher en cas de coup dur.
Si bien que, si l’assurance-vie était pour nos parents avant tout un moyen d’assurer notre sécurité… c’est encore valable aujourd’hui pour nos enfants.
Au-delà d’un simple moyen de faire fructifier de l’argent, c’est une réserve qui peut nous simplifier la vie et simplifier la vie de nos enfants de bien des manières.
2. Le PEA : devenir patron d’une grande entreprise sans prendre de gros risques.
Nos parents ont été parmi les premiers à saisir l’intérêt du PEA à son apparition en 1992.
Pierre Bérégovoy a eu une bonne intuition : en offrant la possibilité à chacun de devenir un peu le “patron” des entreprises européennes, il a aussi permis à tous les Français de faire fructifier leur épargne.
Car c’est ce que permet le PEA : acheter des actions d’entreprises européennes, pour les placer sur une enveloppe fiscale, avec une exonération d’impôts sur le revenu si le plan est conservé au moins 5 ans.
C’est donc la même logique qu'à l'époque : patience et régularité sont les clés du succès.
Et puis, devenir en quelque sorte le "patron" des entreprises que l'on connaît permet de participer à l'aventure économique de manière active ! Il y a une certaine excitation à rentrer dans ce monde historiquement réservé aux “initiés”.
Et en se penchant un peu sur le sujet, vous vous rendrez compte que, vous aussi, vous pourrez peut-être devenir un “initié”…
3. L'immobilier : l’investissement intergénérationnel.
"Achète de la pierre, mon fils ! Achète de la pierre, ma fille !"
Cette phrase, combien d'entre nous l'ont entendue ? Si nos parents ont bien tenté de nous apprendre quelque chose, c’est que l'immobilier reste un investissement tangible qui traverse les époques, et ce depuis le XIXe siècle.
Jadis réservé aux bourgeois, tout le monde peut désormais espérer avoir son bout de pierre (grâce aux emprunts, évidemment, mais aussi aux SCI et aux SCPI qui permettent d’acheter à plusieurs).
Qu'il s'agisse de sa résidence principale ou d'investissement locatif, l'immobilier continue d'offrir ce que nos parents recherchaient déjà : un toit à soi.
Investir dans l’immobilier, c’est en effet posséder quelque chose de "vrai", qu'on peut toucher, qui existe vraiment. Et, on ne va pas se le cacher, il y a aussi ce sentiment d’avoir accompli quelque chose de bien, surtout quand on est propriétaire d’un bien qui augmente notre capital économique de manière tangible.
Et au-delà de ça, on a le sentiment de transmettre à nos enfants plus qu’un simple patrimoine : un lieu de souvenirs.
Transmettre un bien immobilier en héritage à leurs enfants peut devenir une véritable épopée sentimentale pour nos parents. Ce vieux chalet familial construit des mains de nos grands-parents, cette maison d’enfance, ou ce grand jardin avec le verger rempli de pommes qui ont bercé nos jeunes années…
Encore une aventure qui est humaine avant d’être financière !
Alors, que faire en cette année 2025 ?
Historiquement, nos parents et grands-parents n'avaient pas besoin d'algorithmes complexes ou d'applications sophistiquées pour comprendre le fonctionnement de leurs investissements, ni même pour savoir comment investir leur argent durement gagné.
Ils s’appuyaient sur des principes simples :
- Diversification ;
- Patience ;
- Et vision long terme.
Si ça a fonctionné pendant des dizaines d’années, il y a des chances pour que nos parents nous suggèrent d’en faire de même pendant encore quelques dizaines d’années.
Et peut-être qu’ils n’ont pas totalement tort… car malgré la multiplication des produits financiers, ces fondamentaux n'ont pas changé.
La vraie innovation ne réside pas dans la création de nouveaux produits complexes, mais dans la façon dont nous pouvons aujourd'hui accéder à ces placements historiques de manière plus simple et plus accessible, notamment grâce à la digitalisation.
C’est ce que fait Mon Petit Placement d’ailleurs, qui coécrit cette newsletter !
Par exemple, Mon Petit Placement permet de souscrire à une assurance-vie sans avoir à se rendre au café d’Edward Lloyd à Londres. Ils permettent aussi de devenir les “patrons” de plusieurs entreprises spécialisées dans l’environnement, la technologie ou la santé en achetant et stockant quelques-unes de leurs actions.
Et n’oubliez pas que, en plus du webinar qu’ils organisent le mardi 4 février, vous pouvez contacter gratuitement un membre de l’équipe, pour lui poser toutes les questions que vous avez.
Belle fin de semaine à tous,
La rédaction du Tabou des Sous
L'argent sans filtre : osez en parler, apprenez à prospérer
Le Tabou des Sous : une newsletter pour comprendre la psychologie financière et améliorer son rapport à l’argent.
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